La maladie

Démolir les mythes

*Cette section a été copié directement à partir du site http://www.alzheimer.ca/fr/About-dementia/What-is-dementia/Normal-aging-vs-dementia*

Il y a plusieurs mythes entourant la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées, dont certains vous trouverez ici. Une fois que vous comprenez les mythes, vous seriez munis de faits et en mesure de mieux faire face à la réalité de la maladie.

Mythe : Je développerai un jour une maladie cognitive parce qu’un membre de ma famille en est atteint.

Réalité : Les gènes et l’environnement contribuent au risque de développer une maladie cognitive. Cependant, on ne connaît aucun gène précis permettant de prédire avec certitude une telle maladie.

Mythe : Les maladies cognitives affectent seulement les personnes âgées.

Réalité : Même si ces maladies touchent habituellement les plus de 65 ans, un petit nombre de personnes dans la quarantaine et la cinquantaine en sont également atteintes. La plupart des gens ne développeront pas de troubles cognitifs en vieillissant. Les maladies cognitives ne font pas partie du processus normal de vieillissement.

Mythe : Les maladies cognitives peuvent être guéries.

Réalité : Certaines maladies cognitives sont réversibles. Cependant, la plupart, dont la maladie d’Alzheimer, ne peuvent pas être guéries. Activités de recherche sur l’Alzheimer et les maladies apparentées.

Mythe : La perte de mémoire veut dire que j’ai une maladie cognitive.

Réalité : Les gens oublient des choses de temps en temps, ce qui est normal. Lorsque la perte de mémoire affecte le fonctionnement quotidien, il est important de consulter un médecin pour en trouver la cause. Les premiers symptômes de plusieurs formes de maladie cognitive ne se rapportent pas à la mémoire. C’est pourquoi il vaut mieux consulter le médecin si des altérations inexplicables se produisent dans l’humeur, le comportement ou les aptitudes d’une personne.

Mythe : L’Alzheimer est une maladie évitable.

Réalité : Il est impossible de prévenir la maladie d’Alzheimer. Les accidents vasculaires cérébraux et autres maladies cardio-vasculaires sont mis en cause dans 50% des maladies cognitives, et leurs risques peuvent être réduits grâce à l’activité physique, une bonne alimentation, le contrôle de la pression artérielle et une vie sociale active. Les symptômes des maladies cognitives causés par l’interaction médicamenteuse, les carences vitaminiques ou la dépression grave peuvent se résorber.

Mythe : Les vitamines, les suppléments nutritionnels et les agents stimulants de la mémoire peuvent prévenir les maladies cognitives.

Réalité : Les résultats des études sur l’utilité de ces substances dans la prévention des maladies cognitives ne sont pas concluants.

Mythe : Si je reçois un diagnostic de maladie cognitive, je n’ai plus rien à espérer de la vie.

Réalité : De nombreuses personnes mènent une vie active et intéressante pendant de nombreuses années après le diagnostic. Plusieurs donnent des conférences et font de la sensibilisation pour aider à réduire la stigmatisation, qui est une réalité vécue par plusieurs personnes atteintes d’une maladie cognitive.

Mythe : Toutes les personnes atteintes d’une maladie cognitive deviennent violentes et agressives.

Réalité : Les maladies cognitives se manifestent de manière différente selon les personnes, et toutes ne deviennent pas agressives, loin de là. En raison de la perte de mémoire et de la difficulté de plus en plus grande à comprendre ce qui se passe autour, certaines personnes exprimeront leur frustration par leur comportement. En prenant les mesures nécessaires pour créer un environnement aussi agréable et calme que possible, on pourra éviter plusieurs situations difficiles pour la personne atteinte d’une maladie cognitive et les gens autour d’elle.

Mythe : Les personnes atteintes d’une maladie cognitive ne peuvent pas comprendre ce qui se passe autour d’elles.

Réalité : Cela varie selon la personne et le moment. Même si la capacité de communiquer verbalement s’altère au fil de la progression de la maladie, il est important d’essayer de communiquer avec la personne par d’autres moyens, en lui prenant la main par exemple ou en écoutant de la musique. Toutes les personnes atteintes d’une maladie cognitive ont le droit d’être traitées avec respect.